Haruka Murasaki Messages : 5 Sins : 5 Arrivé le : 30/10/2012 Age : 29 Localisation : Dans les ténèbres de ton coeur♥ | Sujet: Haruka Murasaki ♠See you in Hell♥ Mar 30 Oct - 15:34 | |
| Murasaki Haruka Je m'appelle Murasaki Haruka, j'ai 18 ans et je suis né le 17 mai, je suis donc d'origine Japonaise et ma ville de naissance est Fukuyama . Je suis touché par le péché de l'Envie, je travail en temps que étudiante et je suis bisexuelle. Je possède le pouvoir de contrôler les végétaux et je manie deux couteaux en argent. Psychologiquement je suis assez... instable. Disons que je suis plutôt calme, étant une fille de bonne famille on m'a, dès mon plus jeune âge, attribué un masque de jeune fille parfaite, douce, sensible, sage, et puis un jour j'ai craqué, je me suis « tordu » en somme. La petite fille sage et souriante est devenu égoïste, solitaire, et rebelle envers ceux qui essayent de la dominée. En plus j'ai, pendant longtemps, caché au fond de moi un égo gigantesque qui a ressurgi d'un coup. Malgré tout cela l'image de jeune fille calme a déteins sur moi et il arrive qu'elle ressorte elle aussi, donc pour me définir en un mot je dirai que je suis « LUNATIQUE » je suis capricieuse et je change sans arrêt d'humeur, je change tout le temps, je ne suis déjà plus la même d'une heure à l'autre. Mes réactions peuvent être similaire ou opposé face à n'importe quelle événement. |
_Un corps svelte, de longues jambes et des bras minces, on me dit « parfaitement proportionné » (une bombe, en gros). Une peau rose pale et douce comme celle d'un enfant. Une parfaite silhouette de jeune fille. _Un visage fin, entouré par de longs cheveux brillants, qui vont jusqu'à mes cuisses, entre l'ébène et le chocolat, coupés en dégradé, ils flottent au vent. Une trop longue frange, qui cache mes yeux. _Des yeux rouges, mais pas le rouge vif des coquelicots, ni celui sombre des roses, pas non plus celui du feu, non mes yeux ne sont pas des flammes, et pas non plus des rubis écarlate, mais bien de la couleur du sang . |
De ses yeux couleurs sang la jeune fille regarde le ciel, sa chevelure d'ébène au vent elle fredonne un aria des plus triste, mais pour une raison inconnue, elle le fredonne un sourire des plus tendre aux lèvres. *Le ciel est trop bleu* songe-t-elle. J'ai toujours vécu dans l'espoir... vous savez... cet espoir qui s'empare de nous lorsque l'on se trouve devant la porte de sa maison. « Est-ce qu'ils sont à la maison? » « Est-ce qu'ils m'attendent? » « Est-ce qu'ils seront contents de me voir? » « Seront-ils de bonne humeur? » « Et si ce n'est pas le cas... suffira t-il que j'attende que ça passe? » Je devais avoir 9 ans quand j'espérais ce genre de banalité puéril... j'ai du attendre d'être un peu plus vieille pour me vouer au désespoir... Je suis la cadette d'une famille de 4 enfants. Pourquoi avoir fait des enfants? Mes parents sont vraiment bizarres. Faire des enfants et ne jamais leur jeter un regard, ne jamais s'occuper d'eux, ou s'inquiéter de leurs sorts... faire des enfants pour faire comme tout le monde. Ma mère s'est toujours plus intéressé à ses chaussures et ses vêtements qu'à nous, laissant entre elle et mon père un silence froid, mon père lui... je ne me souviens plus de la dernière fois où je lui ai parlé... ou vu, il se tue au travail, dans son bureau... toute la journée...bref, charmant n'est-ce pas? Heureusement, ils avaient eu le bon sens de nous confier, mes frères ma sœur et moi, au bon soin de précepteur dès que nous atteignions l'âge de 12 ans. Seule ma sœur fit exception à cette règle, étant incontrôlable elle fut confiée à son précepteur bien plus jeune.
Je ne sais pas trop comment ça se passait pour les trois autres, je crois que mon grand-frère, Hayate Murasaki, était très content de son sort. Hiro, le petit, lui, se plaignait souvent que sa préceptrice était trop bête pour lui... mais je le soupçonne d'en avoir été très amoureux malgré la différence d'âge. Ma sœur, elle, n'avait pas l'air bien, elle n'avait jamais trouvé sa place dans notre famille et rien ne semblait s'arranger avec ses précepteurs, mais en bonne fille de famille riche, j'ai fermé les yeux sur ce qui me dérangeais pour faire comme si je n'avais rien vu. Mon précepteur s'appelait Kurama Kyusaku et il avait 7 ans de plus que moi. Il avait les cheveux noirs et les yeux bleu, il était anormalement grand et très séduisant, toutes les servantes de la maison étaient sous son charme, je le soupçonne d'avoir eu des aventures avec plusieurs d'entre elles. Il était très doux et affectueux et pas seulement avec moi, mais aussi avec mes frères et ma sœur. Je suis contente de l'avoir rencontré, c'est grâce à sa présence que j'ai pu aussi longtemps garder le sourire dans cette famille malsaine. Quand j'ai eu 15 ans mon grand frère m'a lui-même annoncé qu'il allait mourir un jour ou l'autre d'une maladie très rare et incurable. Il avait 22 ans. Tout comme Kurama qui fut mon seul soutien durant les heures sombres qui vinrent ensuite. Cette maladie donna une occasion à mes parents de se voir pour mieux se disputer. Après des années de silence froid leurs disputes incessantes n'ont été un soulagement pour personne.
Le Noël suivant nos parents nous annoncèrent qu'ils nous avaient trouvé des fiancés, à ma sœur et à moi. Je n'ai jamais rencontré le fiancé de Kaze, peu après leur première rencontre elle quitta la maison pour partir en école militaire en grand Bretagne, je fus très peiné de sa décision juste après l'annonce de la maladie de notre frère. C'est à cette époque que le petit dernier, Shotaro, commença à balancer des sottises comme quoi il prendrait la succession de notre père et serait fort et intelligent à la place de ses ainés, il semblait tout de même qu'à cette époque je trouvais encore grâce à ses yeux, ça ne dura pas. Mon fiancé s'appelait Vincent Cross, il était le fils du PDG d'une grande entreprise européenne avec laquelle mon père espérait fusionner la sienne. Mon père ne m'a jamais sollicité que pour le travail. C'était bien la seule utilité que je n'ai jamais eu à ses yeux. Pour ma mère j'étais plutôt une raison de se vanter. Après tout je jouais encore à la petite fille riche et parfaite. Ma première rencontre avec mon fiancé fut très agréable, c'était un beau jeune homme de deux ans mon ainé, d'environ une tête de plus que moi, les cheveux blonds, légèrement ondulé, les yeux verts et rieur. De plus il était totalement sous mon charme. Il était pour moi très facile d'envisager une vie à ses côtés, il était d'une compagnie très agréable, il était passionné, et passionnant devrais-je dire, si je n'avais pas déjà été profondément éprise de Kurama, j'en serais certainement tombée amoureuse, j'ai souvent souhait l'avoir connu en premier.
L'année suivante après un après-midi en ville avec Vincent justement que j'ai surpris ma mère avec un amant. Mais en fille de bonne famille, je l'ai gardé pour moi. De toute façon, peu après mes parents ont enfin divorcé, je pense qu'il est inutile de s'attacher à une relation qui n'en est plus une, leur décision fut un soulagement pour tous. Peu après mon frère ce fiança et quitta la maison, il disait que si le temps qui lui restait à vivre était compté il voulait le vivre comme il l'entendait. Quelque part, je le comprenais, sans pour autant lui pardonner totalement. Après ça j'ai totalement craqué, je me demandais sens cesse pourquoi j'avais passé ma vie à obéir à me contenir sans jamais être moi-même, tout ça pour suivre les exigences de mes parents, qui, au final, s'en moquaient royalement. Je ne voulais plus continuer, je ne voulais plus être cette coquille vide habillé d'un masque, je voulais être vrai et ressentir les choses comme elles étaient et pas à travers une prison de cristal. Je devais remettre toute mon existence en question et j'étais perdu dans un labyrinthe sans aucune indication pour m'en sortir, personne auprès de qui me réfugier, aucun moyen d'échapper à la réalité et sa douleur, aucun espoir... c'est sale l'espoir, c'est le plus douloureux de tous les sentiments celui que je croyais avoir renié depuis longtemps. Je me trompais, il avait toujours été là, depuis tout ce temps et maintenant qu'il avait enfin disparu pour de bon, il ne me restait plus rien, pas même le désespoir.
J'ai ravagé ma chambre, déchiré les rideaux, cassé les vase, piétiné leurs fleurs, briser les cadres photo, brulé les draps, vidé des pot de peinture sur les murs, puis je me suis assise au milieu des éclats de verres, des lambeaux de tissus et j'ai chanté, j'ai chanté un aria des plus triste, celui que mon frère avait composé le jour où il a apprit qu'il allait mourir, j'ai chanté cet air triste, un sourire des plus satisfait gravé sur les lèvres. Le lendemain matin Kurama entra dans la chambre, il commença à me poser plein de questions, à mes yeux dénué de sens, mais quand il vit le rictus moqueur que j'affichais il cessa son interrogatoire et m'amena dans une autre chambre. La sienne. Je me suis sentis mieux en couchant avec lui ce jour-là, mais plus je me reprochais physiquement de lui, plus j'avais l'impression que mes sentiments s'estompaient petit à petit et ça me faisais mal, je souffrais d'être auprès de lui, mais je ne voulais pas abandonner cette douleur, j'avais trop longtemps fermé les yeux sur tout pour échapper à la souffrance, plus jamais, mais ma liaison avec Kurama je continuais de voir Vincent, de lui promettre de l'épouser, Kurama le savait et en souffrant, mais je ne fis rien pour changer ça, j'avais quitté la maison familiale qui n'en était plus une, mon petit frère Shotaro, ne put que s'en réjouir, je ne trouvais plus grave à ses yeux, j'étais désormais dans le même sac que les deux autres pour lui. Les deux autres... je n'avais jamais revu Kaze depuis qu'elle avait quitté la maison, je lui souhaitais bien du bonheur, sincerement, Hayate, lui, m'écrivait souvent, mais son état empirait de jour en jour, il mourut l'année d'après.
C'était un 17 décembre et la neige tombait sur la ville en silence, elle recouvrait tout, même la couleur de la tristesse. Vincent entra comme un fou dans la pièce, il avait apprit la nouvelle, il voulait me réconforter, me dire qu'il serait toujours là pour moi, mais il me trouva nue dans les bras de Kurama, jamais je n'oublierais son expression à ce moment-là, de la tristesse, de la souffrance, de la colère aussi, un peu de mépris et surtout de la pitié... il me donna envie de pleurer, alors en bonne joueuse je souris d'un air diabolique. Il partit et je ne le revis plus jamais. Mon histoire avec Kurama s'ébruita et il fut renvoyé, je ne cherchais pas à le revoir. Je passais le plus clair de mon temps dehors, en train de boire ou fumer, histoire d'oublier ce dont j'avais envie et que je ne pouvais pas avoir, c'est-à-dire tout. Je trouvais la situation tellement ironique, toute m'a vie j'avais tout eu tout ce que je voulais' mais en vérité je ne voulais rien et aujourd'hui que tout me faisais envie, je n'avais plus droit à rien. J'ai coupé les ponts avec mes parents, renvoyé leurs domestiques, vidé mes comptes en banque, je m'apprêtais à partir et essayer de combler le vide en moi en satisfaisant des envies qui ne pouvaient être satisfaite quand Kaze tapa à ma porte. Je ne me souviens pas exactement de ce qui c'est passé ensuite, je me souviens avoir eu très mal, puis m'être dit qu'il allait falloir se reprendre, puis plus rien.
Quand j'ai repris mes esprits j'ai décidé de partir dans une autre ville et de reprendre ma vie en main, de vivre comme je l'entendais, avec ma folie, mes envies, mon passé et mes douleurs. J'avais entendu parler d'un endroit, "Deadly" quelque chose. C'est là que je décidais d'aller. J'aurais certainement continué tout de même à faire des bêtises, mais en croisant Kaze au coin d'une rue je me suis dit que j'avais tout de même mieux à faire. Il y avait bien longtemps que je n'avais plus chouchouté ma chère petite sœur♥ De ses yeux couleurs sang la jeune fille regarde encore le ciel, lui, il est toujours le même, comme d'habitude, sa chevelure d'ébène flotte au vent et elle, elle fredonne un aria des plus triste, toujours ce même air, mais pour une raison qu'elle est la seule à connaître, elle le fredonne un sourire amusé aux lèvres. *Le ciel est vraiment trop bleu* songe-t-elle avec insatisfaction. * J'ai envie que sa couleur change un peu... pourquoi pas du rouge? Ou du violet? Oui, c'est ça, du violet...*. Je suis Gabrielle (Gaby pour les intimes♥), j'ai 17ans. J'ai connu le forum en votant pour un autre forum... et je le trouve... disons que j'espère que le orange c'est juste pour halloween... mais pour tout le reste c'est génial! Je serais présente environ 7 jours/7 et mon niveau de RP est entre le pitoyable et le pathétique... j'ai commencé il y a un peu moins d'un an. Le code du règlement est Validé par Nao'
Dernière édition par Haruka Murasaki le Mar 13 Nov - 19:12, édité 4 fois |
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